French

La République proclamée par le Parlement catalan, le 27 octobre dernier, fut mort-née. L'Etat espagnol s'était préparé à l'écraser ; le gouvernement catalan, lui, n'avait aucun plan et aucune stratégie pour la défendre. Pour autant, cela n'a pas marqué la fin du mouvement.

Une guerre unilatérale et silencieuse se déroule en Méditerranée, depuis des années. Non pas une guerre dans le sens traditionnel du terme: ce n'est pas un affrontement entre armées belligérantes; c’est une guerre que mène le monde civilisé», fermement retranché sur ses positions, contre des centaines de milliers de civils. Leur seul crime: vouloir désespérément fuir la pauvreté, les conditions de vie insupportables et la destruction de leur pays natal, qui met en péril leur subsistance même. Ils rêvent d'une vie meilleure pour eux et leur famille, en Europe.

A l’occasion du centenaire de la Révolution russe, nous lui consacrons un article dans chaque numéro de notre journal, en suivant la chronologie.

Après une semaine de voltes-faces, d’indécision et de tentatives de dernière minute de trouver une solution négociée, la République catalane a été déclarée le 27 octobre dernier. Des dizaines de milliers de personnes ont pris la rue pour célébrer l’indépendance à Barcelone et dans d’autres villes catalanes.

450000 personnes (selon la police locale) ont manifesté, hier, dans les rues de Barcelone, et des dizaines de milliers dans d'autres villes de la Catalogne, pour demander la libération des deux Jordis (dirigeants catalans arrêtés pour «sédition») et rejeter la mise en œuvre de l'article155 de la Constitution, annoncée le matin même par le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy.

La crise du capitalisme a ouvert une période de questionnement et de mouvements de masse tout autour du globe. Des Indignados espagnols aux manifestations de la place Syntagma en Grèce, en passant par les Nuits Debout en France, la jeunesse se lève et remet en cause le système capitaliste. Nous avons également vu, au cours des dernières années, de nombreux mouvements de masse contre les multiples formes d’oppression que les différentes couches de la classe ouvrière subissent sous le capitalisme. Des mouvements inspirants comme Idle No More, Black Lives Matter, les manifestations contre la violence envers les femmes ayant eu lieu à travers le monde le 8mars, et certains éléments du

...

Le succès de la manifestation organisée par la France insoumise, le 23septembre, a marqué une étape importante dans la lutte contre la politique réactionnaire du gouvernement. Certes, elle n'a pas fait reculer Macron dans son offensive contre nos droits et nos conditions de vie. Pour cela, il faudra un mouvement d'une autre ampleur. Mais l'importance de cette manifestation est ailleurs; elle tient à son caractère à la fois massif et politique.

L’Espagne n’a jamais vécu une authentique révolution bourgeoise et, aujourd’hui, d’importantes tâches de la révolution démocratique restent en suspens : l’abolition de la monarchie, la séparation de l’Eglise et de l’Etat, l’éradication des restes de l’appareil d’Etat franquiste… Mais le problème le plus pressant est sans conteste celui de la question nationale.

La crise du capitalisme a ouvert une période de questionnement et de mouvements de masse tout autour du globe. Des Indignados espagnols aux manifestations à la place Syntagma en Grèce, en passant par Nuit Debout en France, la jeunesse se lève et tente de défier le système capitaliste. Nous avons également vu, au cours des dernières années, de nombreux mouvements de masse contre les multiples formes d’oppression que les différentes couches de la classe ouvrière subissent sous le capitalisme.

Il y a 45 ans avait lieu le plus grand mouvement de grève de l’histoire du Québec. Lors de cet épisode historique, les travailleur-euses de la province ont investi massivement la scène politique pour lutter contre la classe bourgeoise. Au paroxysme du mouvement, les travailleur-euses occupèrent les usines et les mines et la grève générale paralysa l’économie de la province. Aujourd’hui, les événements du printemps 1972 demeurent dans l’angle mort de l’histoire québécoise officielle, laquelle retient généralement la crise d’octobre 1970 comme moment phare des turbulences politiques et sociales de cette période. À l’heure où la crise du capitalisme s’éternise, la lutte des classes refait

...

57,4 % des inscrits ne se sont pas rendus aux urnes, hier, pour le deuxième tour des élections législatives (contre 51,3 % au premier tour). Ce n'est pas surprenant : dans bon nombre de circonscriptions, les électeurs n'avaient plus le choix qu'entre « bonnet blanc » et « blanc bonnet », sous diverses étiquettes (LREM, LR ou même PS).

Le premier tour des législatives a marqué un nouveau record d'abstention à cette élection : 51,3 % (contre 42,8 % en 2012). La « vague » de la coalition En Marche/Modem doit donc être ramenée à sa juste dimension : les abstentionnistes ont été beaucoup plus nombreux que les électeurs de la « majorité présidentielle ».

Le régime marocain réprime durement le Rif en révolte. Vendredi 26 mai, les croyants de la mosquée d’Al-Hoceïma ont été surpris et offensés en entendant les sermons des chefs religieux.

L’atmosphère au pays commence à changer, et sous la surface, elle a effectivement changé au cours de la dernière période. Au Québec et en Alberta, la situation politique se caractérise déjà par un antagonisme tranché et des tournants rapides vers la gauche et la droite. Les premiers contours d’une polarisation politique peuvent être décelés au sein des courses à la chefferie des partis fédéraux conservateur et néo-démocrate. Parallèlement, la popularité dont Trudeau jouissait après les élections commence à s’estomper.

La révolution bolivarienne au Venezuela est confrontée à l’une de ses plus graves crises depuis l’élection de Chavez en 1998. Pendant 40 jours, le gouvernement a été l’objet de protestations violentes quasi continues, menées par l’opposition de droite, et combinées aux provocations de Washington et des gouvernements de droite latino-américains. Le but est clair : renverser le gouvernement par tous les moyens.

L’élection présidentielle la plus chaotique de la Ve République vient d’accoucher d’un nouveau chef de l’Etat. A l’issue du premier tour, on connaissait déjà le vainqueur du deuxième. Des millions d’électeurs de gauche se sont faits violence et sont allés voter pour Macron afin d’assurer la défaite de Marine Le Pen. Il faut dire qu’aucun dirigeant de gauche ou syndical ne leur proposait une alternative concrète ; la plupart ont même appelé à voter pour le candidat d’En Marche ! Cependant, les 20,7 millions de suffrages qui se sont portés sur Macron n’ont pas de signification politique positive. Lorsqu’on mélange des voix qui, au premier tour, s’étaient portées sur Fillon,

...

Selon ses propres dires, Emmanuel Macron ne serait « ni de droite, ni de gauche ». Cette posture transcendantale avait pour objectif d’attirer des électeurs confus de tous les bords. Il y est parvenu – grâce à la profonde crise du PS et des Républicains. Mais lorsqu’on analyse à la fois le parcours et le programme de Macron, il ne fait aucun doute que le probable futur président de la République est de droite, c’est-à-dire un défenseur des intérêts de la classe dirigeante et un ennemi acharné de notre classe.

De nouvelles révélations montrent que la corruption coule dans les veines de la politique brésilienne. Une enquête portant le nom « Opération Lava Jato» - un réseau de blanchiment d'argent et de corruption lié à l'entreprise publique Petrobras et à un certain nombre de politiques - est en cours depuis 2014. Pas plus tard que la semaine dernière, cette enquête a mené à une nouvelle vague d'accusations contre d’autres membres du Congrès. Tous les partis politiques sont impliqués dans le scandale. La gangrène de l’Etat brésilien est claire pour tout le monde.