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Une explosion massive a causé une destruction et un carnage immenses hier, dans la capitale libanaise. Cette tragédie était un désastre prévisible qui provoquera la colère des masses contre la clique corrompue au sommet de la société. Seule la lutte de la classe ouvrière peut mettre un terme à cette situation intolérable, écrit Alan Woods.

L'Université Marxiste s'est achevée comme elle a commencé : dans un formidable optimisme révolutionnaire ! Elle a réuni près de 6500 personnes, inscrites dans plus de 115 pays. Son discours d'ouverture a été visionné 10 000 fois, et près de 280 000 euros ont été récoltés lors de la collecte. Il s'agit du plus grand événement marxiste de l'histoire récente, avec un niveau de discussion politique inégalé. Cette école est le témoignage frappant de la puissance des idées et des traditions du marxisme, et la preuve du dévouement révolutionnaire de ses partisans, qui l'ont rendue possible par leur engagement.

Nous publions un texte rédigé en 2011 par le militant marxiste britannique Daniel Morley et paru sur le site de In Defence Of Marxism. Qu’est ce qui distingue les marxistes des anarchistes ? Pourquoi deux théories ? Par quoi se distinguent l’une de l’autre ? Quelles sont leurs mérites ? Et laquelle des deux théories ou quelle combinaison de leurs idées constituent le meilleur outil pour lutter contre le capitalisme et l’État bourgeois ? De tels questionnements sont nécessaires pour tout révolutionnaire dans l’attente de maitriser les théories révolutionnaires.

Quelques semaines après avoir remporté une victoire électorale écrasante, le régime du président Aleksandar Vučić et de son Parti Progressiste Serbe (SNS) fait face à une contestation grandissante. Il y a de nombreuses raisons légitimes à cela – de la gestion criminellement incompétente de la crise du COVID-19 à une catastrophe économique imminente : près de 300 000 travailleurs devraient perdre leur emploi cet automne. Pourtant, les manifestations qui éclatent dans tout le pays sont assez passives, relativement petites et sans revendications claires. Cela en fait des cibles de choix pour les provocateurs de droite et pour une campagne de répression d’une brutalité inédite.

Le deuxième tour des élections municipales a été marqué par un nouveau record de l’abstention : 58,4 %. Sa principale cause n’est pas la crise sanitaire, mais le rejet de l’ensemble du système politique par des millions de jeunes, de salariés, de chômeurs et de retraités. L’abstention est la plus forte dans les couches les plus exploitées et opprimées de la population. Cela s’explique facilement. Ces dernières décennies, la succession de la droite et de la « gauche », au pouvoir, n’a rien changé à l’orientation fondamentale (pro-capitaliste) des politiques menées. A chaque scrutin, les mêmes promesses électorales reviennent, les mêmes formules creuses – mais rien ne change,

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Le 25 avril 2020, en pleine période de confinement, la commission départementale des mines de Guyane s’est réunie pour débattre d’un projet de mine d’or à ciel ouvert et de taille industrielle, en pleine forêt amazonienne. Le nom du projet : « Espérance » (pour qui ?). Malgré l’opposition formelle des organisations environnementales et des peuples amérindiens, le projet a été validé.

Alors que le dérèglement climatique fait peser une menace colossale sur l’humanité, les mobilisations se multiplient (à l’initiative de la jeunesse, notamment) pour défendre l’environnement. Nous affirmons que seule la transformation socialiste de la société, avec la mise en place d’une économie démocratiquement planifiée par les travailleurs, en harmonie avec la planète, pourra empêcher la catastrophe d’advenir. Ce document, rédigé par la Tendance Marxiste Internationale, détaille notre programme révolutionnaire de lutte contre la crise écologique. Notez que nous discuterons de la ...

Le capitalisme est en crise à l'échelle mondiale. La classe dirigeante attribue la crise au coronavirus. Mais ce virus ne fait que faire remonter à la surface les contradictions qui se sont accumulées depuis des décennies au sein du système capitaliste. Cela ouvre une nouvelle période historique de turbulences, d'instabilité et de lutte des classes intense.

Dans un rapport publié le 29 avril, l’Organisation Internationale du Travail (OIT, liée à l’ONU) prévoit qu’1,6 milliard de travailleurs du secteur informel vont perdre 60 % de leurs revenus, du fait de la crise sanitaire et économique. Dans les pays les plus touchés, le taux de pauvreté chez ces travailleurs informels devrait atteindre 84 %. Au fur et à mesure que la crise se développe, tous ceux qui travaillent dans des secteurs précaires courent au désastre.

Le Printemps de Prague fut une terrible occasion manquée, au vu de son immense potentiel : ce mouvement aurait pu conduire à une révolution politique socialiste et renverser la bureaucratie du Parti communiste (PC) tchécoslovaque. Ses conséquences auraient alors été d’une ampleur considérable. C’est pourquoi il a fait l’objet, ces cinquante dernières années, d’une si importante campagne de calomnies de la part des staliniens et de récupérations hasardeuses de la part des libéraux ; chaque camp falsifiant l’histoire à sa manière.

Le mouvement déclenché par le meurtre de George Floyd a largement dépassé la ville de Minneapolis. Des manifestations contre le racisme et les violences policières ont eu lieu dans des centaines de villes à travers le monde, mobilisant des centaines de milliers de jeunes et de travailleurs. La classe dirigeante a réalisé qu’elle ne pourrait pas écraser le mouvement et essaie maintenant de recourir à la carotte plutôt qu’au bâton.

En temps normal, les membres de la Tendance marxiste internationale au Canada et au Québec organisent un congrès annuel en mai. L’année dernière, plus de 160 personnes y ont participé. Le confinement dû à la COVID-19 nous a obligés à annuler cette réunion en personne, mais la lutte ne cesse pas pour autant. À sa place, nous avons organisé une école marxiste en ligne qui a été grandement réussie. Cet événement bilingue est la plus grande réunion marxiste que la TMI ait jamais organisée au Canada! Plus de 300

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Au Brésil, le gouvernement de Bolsonaro est fracturé, traversé par des scissions et des crises. La classe dirigeante est désespérément divisée sur la gestion de la pandémie de coronavirus et face à l’effondrement économique auquel le pays est confronté. Article publié le 24 avril 2020 par Esquerda Marxista.

Quoique le COVID-19 ait pris par surprise les gouvernements dans le monde entier, c’était un accident qui ne demandait qu’à se produire. De même que le chaos économique et social provoqué par la pandémie a été préparé dans la dernière période, le capitalisme a depuis longtemps jeté les bases d’un désastre sanitaire de cette ampleur.

La pandémie de coronavirus est un tournant de l’histoire mondiale. L’économie mondiale encaisse coup sur coup. Les systèmes de santé des pays capitalistes les plus avancés sont complètement dépassés, résultat de décennies d’attaques contre les conditions de vie de la population. L’horreur et l’inefficacité du capitalisme apparaissent au grand jour, même dans les pays où les populations jouissaient jusqu’alors d’une existence plus ou moins civilisée.

« Aie confiance dans le fait que l’histoire jugera les événements et que tu n’auras jamais à rougir de ce qu’a fait ton père. Surtout, ne devient jamais une de ces personnes qui ne font que critiquer mais qui ne vont jamais jusqu’au bout leurs actes. Ces gens sont hypocrites et lâches, car ils n’ont pas la force de concilier leurs actes avec leurs idées. Je te souhaite d’avoir beaucoup de courage. Préserve fermement en toi la conviction que la vie est merveilleuse. Sois positif et sache que la révolution triomphera toujours ». (Extrait de la dernière lettre de Valery Sabline à son fils, écrite peu avant son exécution).

La COVID-19 a entrainé des fermetures, des interdictions de circuler et des pénuries de matériel médical et de nourriture dans le monde entier. Cependant, à un endroit dans le monde, c’était déjà la norme bien avant la pandémie : la bande de Gaza. Déjà soumise à d’énormes restrictions et pénuries depuis le début du blocus il y a 13 ans, Gaza doit désormais faire face à la COVID-19.