Le 1er avril, Gaëtan Demay, étudiant à l’université de Toulouse-Le Mirail, militant du NPA et de Solidaires-Etudiants, a été condamné à deux mois de prison fermes, quatre mois de sursis et 1100 euros d’amende. Son délit ? Avoir participé, en novembre dernier, à une manifestation en hommage à Rémi Fraisse, le jeune militant écologiste tué par un gendarme à Sivens. La manifestation avait été interdite par la préfecture de la Haute-Garonne, qui ces derniers temps multiplie de telles interdictions. Le motif qu’elle invoque pour justifier cette violation de nos droits démocratiques est invariable : « éviter des violences ». Mais comme la jeunesse manifeste tout de même,
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