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Le Parti communiste de Cuba (PCC) a tenu son VIIIe congrès à La Havane du 16 au 19 avril dernier. Celui-ci a coïncidé avec la date anniversaire de la proclamation du caractère socialiste de la révolution cubaine, à la veille de la tentative d’invasion de Playa Girón (la Baie des Cochons). Ce congrès a été le point d’orgue du processus de remplacement de la direction historique, dans un contexte de sérieuse crise économique et de réformes économiques dangereuses.

Le premier tour des élections régionales a connu le plus fort taux d’abstention – et de loin – sous la Ve République : 66,7 %. Chez les moins de 35 ans, l’abstention s’élève aux environs de 84 %. Elle est du même ordre dans les couches les plus pauvres et opprimées de la population. C’est l’élément central de ce premier tour, et c’est une nouvelle expression – parmi bien d’autres – de la crise de régime du capitalisme français. Depuis la présidentielle de 2017, toutes les élections, législatives comprises, ont été marquées par de très hauts niveaux d’abstention. En dernière analyse, ce profond rejet du système politique est lourd de conséquences révolutionnaires.

La victoire de Pedro Castillo aux élections présidentielles péruviennes a fait l’effet d’un véritable séisme politique, reflétant ainsi l’énorme polarisation sociale du pays. La classe dirigeante a subi une défaite massive, infligée par les masses réunies autour d’un syndicaliste enseignant à la tête d’un parti, Peru libre, qui se définit lui-même comme marxiste, léniniste et mariatéguiste (en référence à Mariátegui, le fondateur du Parti socialiste péruvien).

L’intention du gouvernement espagnol d’amnistier partiellement les prisonniers politiques du mouvement indépendantiste catalan a provoqué une réaction de colère de la part de la droite, qui tente de mobiliser sa base sociale pour mettre à mal le président du Parti socialiste (PSOE), Pedro Sánchez. Cependant, des secteurs clés de la classe dirigeante soutiennent l’amnistie, en coulisses, convaincus que leurs intérêts sont mieux défendus en faisant cette petite concession au mouvement indépendantiste catalan. Quelle devrait être la position de la gauche?

Une fosse commune contenant les restes de 215 enfants, dont certains n’avaient que trois ans, a été découverte à la fin du mois de mai sur le terrain de l’ancien pensionnat autochtone de Kamloops, en Colombie-Britannique. Cette découverte macabre, fruit d’une fouille organisée par la Première nation Tk’emlúps te Secwépemc à l’aide d’un géoradar, confirme ce que les survivants et les familles des victimes du système des pensionnats autochtones savent depuis des années, à savoir que de nombreux

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Après 11 jours de bombardements impitoyables sur Gaza, qui ont tué plus de 240 Palestiniens (dont près de la moitié étaient des enfants et des femmes) et fait des milliers de blessés graves, Israël a finalement accepté un cessez-le-feu. Les bombardements ont forcé l’évacuation de 75 000 personnes dont les maisons ont été détruites. De graves dommages ont été infligés aux infrastructures essentielles : écoles, hôpitaux (dont le seul centre de dépistage et de vaccination contre la COVID-19), électricité et approvisionnement en eau potable.

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« Le principal défaut de tout matérialisme jusqu’ici (y compris celui de Feuerbach) est que l’objet extérieur, la réalité, le sensible ne sont saisis que sous la forme d’objet ou d’intuition, mais non en tant qu’activité humaine sensible, en tant que pratique, de façon non subjective. C’est pourquoi en opposition au matérialisme l’aspect actif fut développé de façon abstraite par l’idéalisme, qui ne connaît naturellement pas l’activité réelle, sensible, comme telle. » (Marx - Thèses sur Feuerbach)

Le mouvement en Colombie qui est parvenu à faire reculer la criminelle réforme fiscale de Duque se trouve dans un moment crucial. Nos camarades colombiens ont produit les dix thèses suivantes, expliquant comment la lutte doit se développer. La logique derrière cet affrontement, c’est la lutte pour le pouvoir, contre le régime. Le principal mot d’ordre avancé doit être :Dehors Duque !

A l’heure où nous écrivons ces lignes, le bombardement de la bande de Gaza par l’armée israélienne s’intensifie. Des milliers de bombes sont larguées par l’Etat le plus puissant du Moyen-Orient sur l’une des zones urbaines les plus peuplées et les plus pauvres du monde. Dans le même temps, en Israël, des fascistes et groupes sionistes d’extrême droite, agissant avec la complicité ou le soutien direct des forces israéliennes, s’attaquent à des quartiers palestiniens, détruisent des maisons, des propriétés et des boutiques, lynchent et tuent des Palestiniens innocents, dans une vague d’actes de violence raciste qu’on ne peut qualifier autrement que comme des pogroms.

Les bombardements israéliens sur Gaza ont déjà tué au moins 48 Palestiniens – dont 14 enfants – et blessé des centaines de personnes, tandis que six Israéliens ont été tués par des roquettes tirées depuis la bande de Gaza. Les médias internationaux ont une fois de plus présenté les bombardements comme des représailles légitimes à la décision du Hamas de tirer des roquettes sur Israël. Toutefois, comme d’habitude, ils donnent une vision totalement biaisée des causes réelles de cette escalade de la crise en Israël et en Palestine.

L’annonce faite par les grands clubs de football européens d’une nouvelle compétition, l’European Super League(ESL), a provoqué une vague de mécontentement sans précédent chez les fans de football. Ce projet de compétition, réservé aux clubs les plus riches, sur des critères économiques et non-sportifs, montre le rôle pernicieux des intérêts capitalistes dans le monde du sport. Si, depuis l’annonce du projet, la plupart des clubs se sont rétractés devant la pression des supporters, les dirigeants des grands clubs et l’UEFA n’ont pas abandonné l’idée de réaliser des profits encore plus juteux au détriment du football.

Après cinq jours de manifestations acharnées dans 23 villes de Colombie contre le projet de loi fiscale du président Ivan Duque (un programme d’austérité destiné à faire payer les travailleurs pour les résultats de la pandémie), le gouvernement a retiré le projet de loi. C’est une victoire écrasante pour la classe ouvrière.

Face à la pandémie mondiale, les différentes bourgeoisies des grandes puissances capitalistes se sont lancées dans une course aux vaccins chaotique, au détriment de la santé publique.

L’été dernier, des dizaines de millions de personnes aux États-Unis ont participé au mouvement Black Lives Matter, déclenché par le meurtre de George Floyd par la police raciste. Près d’un an plus tard, le 20 avril 2021, son meurtrier Derek Chauvin a été reconnu coupable de trois chefs d’accusation : homicide involontaire au deuxième degré, meurtre au troisième degré avec « esprit dépravé » et homicide involontaire au deuxième degré.

Malgré l’égalité formelle dans la loi, nous sommes encore loin d’avoir atteint dans la pratique. Beaucoup de jeunes, de travailleurs et de travailleuses sont radicalisés par cet état des faits et rejoignent la lutte contre l’oppression des femmes. Toutefois, pour que cette lutte soit victorieuse, il faut la mener avec les bonnes idées et les bonnes méthodes. Dans ce texte, nous allons contraster les politiques identitaires au marxisme afin de démontrer que ce dernier offre de meilleures méthodes pour parvenir à une véritable émancipation des femmes.

Au Paraguay, des manifestations de masse ont éclaté face à la gestion catastrophique de la pandémie par le gouvernement. Au début de la crise sanitaire, le régime parvenait à contrôler l’épidémie au moyen de mesures drastiques. Mais en juillet 2020, le président Mario Abdo a levé toutes les mesures de confinement, sous la pression des grandes entreprises. Depuis, le nombre de contaminations n’a cessé d’augmenter.

Au début du mois de mars, un épisode insurrectionnel a fait trembler le pouvoir au Sénégal. Des scènes de guerre civile se sont déroulées à Dakar. Un tribunal et un commissariat de police ont été incendiés avant que le gouvernement de Macky Sall ne déploie les chars d’assaut contre les manifestants. Les affrontements ont fait une dizaine de morts et plus de 500 blessés. Après le reflux du mouvement, l’armée montait toujours la garde, mais le calme n’est que de surface.

Je viens de recevoir la triste nouvelle du décès de mon vieil ami et camarade, Hans-Gerd Öfinger. Ce fut un grand choc et la dernière chose à laquelle je m’attendais. Il y a seulement quelques semaines, je lui avais envoyé un courriel lorsque j’avais appris que lui et sa fille Rosa avaient contracté la COVID-19. Il m’a répondu qu’il s’en remettait et qu’il était impatient de reprendre son travail révolutionnaire.